Après quatre jours intenses d’activités culturelles, le Festival International de Danses et d’Expositions Patrimoniales (FIDEP) 2024 a tiré sa révérence ce dimanche 24 novembre à l’Espace…
Sacré, le tambour Satô a une histoire longue comme le bras. Mais de manière plus ou moins succincte, elle peut se résumer comme suit :
Le Satô est un tambour sacré et un héritage ancestral de l’aire culturelle Adja Tado, principalement pratiqué au Bénin, dans les régions de Covè, Zagnanado, Pobè, Porto-Novo, Savalou, etc.
Sa création remonte à plusieurs décennies et il est classé comme membranophone. Le #Satô désigne à la fois le tambour, le rythme et la danse associée. Le terme Satô provient de « Salou-tô » (Salou gangan), désignant à l’origine un oiseau charognard.
Selon la légende, après la mort d’un homme, son corps était attaché à un Iroko pour s’assécher, mais l’oiseau Salou venait dévorer les cadavres, causant une odeur insupportable.
Les villageois, pour résoudre ce problème, abattirent les Iroko, mais les troncs réapparaissaient mystérieusement. Le Fâ, un oracle consulté pour obtenir des réponses, révéla que l’Iroko était le père de Salou et demandait d’être apaisé.
Ainsi, les Iroko abattus furent utilisés pour confectionner les tambours géants, donnant naissance au Satô. Il est donc fabriqué en bois d’Iroko et recouvert de peaux d’animaux, symbolisant sa sacralité.
Ces tambours géants, mesurant entre deux et trois mètres de haut, dépassent la taille humaine. Ils sont décorés de motifs distinctifs représentant des caractéristiques masculines et féminines.
Le Satô est considéré sacré et ne doit jamais être couché ni transporté de nuit sous peine de punition par les esprits des défunts. La sacralité du Satô est également marquée par l’interdiction de regarder à l’intérieur des tambours.
Traditionnellement, le Satô est joué exclusivement par des hommes orphelins, chacun utilisant une main spécifique en fonction de la perte parentale : la main gauche pour ceux qui ont perdu leur père, la main droite pour ceux qui ont perdu leur mère, et les deux mains pour ceux qui ont perdu les deux parents.
Après quatre jours intenses d’activités culturelles, le Festival International de Danses et d’Expositions Patrimoniales (FIDEP) 2024 a tiré sa révérence ce dimanche 24 novembre à l’Espace…
Après trois week-ends d’intenses échanges et d’apprentissage, la formation initiée dans le cadre du Festival International de Danses et Expositions Patrimoniales (FIDEP) 2024 s’est achevée ce…
L’introduction d’un marché au FIDEP, organisé les 21, 22 et 24 novembre 2024, apporte une dimension interactive et immersive au festival. Ce marché vise à enrichir…